Ouverture du Sicom en présence d'une trentaine d'exposants

La 28e édition du Sicom s’est ouverte samedi dernier à la Safex (Alger) au Pavillon Casbah "C" et durera jusqu’au 17 Avril prochain. Elle est caractérisée par sa transformation en plus d’un salon d’exposition en un salon de démonstration et de démocratisation des TIC. La thématique est «le Sicom, carrefour de la transformation digitale». 

Le Sicom accompagne le développement des TIC en Algérie depuis 30 ans et sert de plate-forme professionnelle et de vitrine des réalisations du secteur.

Le Sicom reste le carrefour incontournable d’exposition, de démonstration et surtout de démocratisation de l’utilisation des TIC en Algérie, le salon a favorisé l’intégration des nouvelles technologies au sein des entreprises et dans la vie quotidienne de l’Algérien. 

Aujourd’hui, à l’heure du "tout-numérique", la transformation digitale est une réalité et une nécessité imposées à l’entreprise pour améliorer sa productivité, aussi, il devenait vital pour le Sicom de s’adapter aux nouveaux concepts technologiques tels que la numérisation, la digitalisation, les objets connectés, la robotique, l’intelligence artificielle, ou la réalité virtuelle afin de rester ce lieu d’expression et de démocratisation des TIC en Algérie. Interrogé par les journalistes lors de l'inauguration sur la faible participation des exposants à cette édition et l'absence remarquée des étrangers, le directeur de la société organisatrice, Hocine Idir, a expliqué que "la conjoncture politique que traverse actuellement le pays a impacté la participation des entreprises au Salon". Selon lui, "les conditions économiques actuelles, notamment les restrictions des importations ont  impacté l'activité du secteur des TIC et ne favorisent pas la transformation du Sicom en un salon du digital assez rapidement", précisant que "les entreprises sont affaiblies pour investir dans une nouvelle activité". 

Pour lui, "la numérisation et la digitalisation, c’est un autre monde, une autre façon de penser, c’est un état d’esprit à créer. On a des habitudes et c’est difficile de s’en débarrasser. Aujourd’hui, de plus en plus d’actes de la vie sont régis par la digitalisation".  Il se désole de l'absence de "politique d'aide et d'investisseurs au sens propre du terme pour la prise en charge des innovateurs". Sans la digitalisation et la numérisation, les entreprises algériennes sont condamnées à disparaitre ou du moins perdre des parts importantes de marché. D'après lui, de par le monde, l'informatique en terme brut de matériel, a perdu de sa valeur. Exemple : les développements technologiques au sein de l’économie numérique ont réduit la demande de salons horizontaux tels que le Cebit en Allemagne ces dernières années. Un salon qui a décidé d'arrêter et d'axer sur des événements spécialisés destinés aux décideurs des industries verticales.

Les réservations d’espace d’exposition pour le CeBIT 2019 étaient trop basses pour que le salon soit
économiquement viable, ce qui a obligé la société à restructurer son portefeuille d’événements.
Selon les spécialistes, le digital exige une remise en question perpétuelle. A travers ce salon,
l'organisateur cherche à créer une dynamique qui puisse répondre à ces besoins. 

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