Déploiement des entreprises Algériennes en Afrique : Le secteur bancaire freine l’export

 «Les entreprises algériennes sont-elles prêtes à l’exportation ? » a été la grande question soumise au débat initié, lundi à Alger,  par « Club Export » de World Trade Center (WTC). La rencontre a porté, également, sur la présence économique algérienne dans les pays d’Afrique.  A ce propos Ahmed Tibaoui, CEO de Word Trade Center est catégorique : « nous sommes très peu présents en Afrique » a-t-il déploré rappelant dans son discours inaugural que «l’année 2019 est décrétée par les pouvoirs publics comme étant  celle de l’Export » ce qui donne au débat toute sa pertinence notamment en ces temps de crise financière. Egalement vice-président du FCE, Ahmed Tibaoui, a ainsi donné  le ton à une préoccupation majeure à même de permettre à l’économie algérienne de se diversifier et s’affranchir de la dépendance des hydrocarbures. Le Club Export  représente, de l’avis des participants, le cadre propice pour les experts du domaine et les opérateurs algériens pour exposer les  enjeux, l’attractivité et  autres approches qui concernent le « déploiement des entreprises algériennes en Afrique ».  Un échange dont il en ressort en substance la présentation  d’expériences assez encourageantes voire des success stories pour certaines entreprises  algériennes pionnières dans l’externalisation  dans les pays africains et ce en dépit de toutes les entraves. Il n’en demeure pas moins que parler «export » aujourd’hui c’est évoquer un niveau qui demeure au stade du balbutiement compte tenu de difficultés rencontrées comme souligné  par les opérateurs algériens. Ces derniers relèvent  « des obstacles bancaires comme écueil majeure » sans occulter d’autres paramètres à l’image,  des taxes douanières et la rigidité du contrôle des changes ». L’Afrique représente  pourtant l’espoir de l’avenir économique des pays du continent pour peu qu’une dynamique soit amorcée sur le segment « export ». Et pour cela, ils soutiennent que : «Les banques algériennes devraient développer des produits export et développer des partenariats avec des banques africaines » et proposent «un plus grand assouplissement dans la règlementation». Ils évoquent, par ailleurs,  « la nécessité de réactiver du Fonds Spécial des Exportations (FSPE) » tout en révisant ses mécanismes de fonctionnement.

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