Khaled Zarat au Digital African Summit «Il faut innover et faire notre propre révolution numérique»

Le président-directeur général du Groupe public Télécom Algérie, Khaled Zarat, a mis en exergue lors de son intervention au Digital African Summit, le rôle la digitalisation, basée sur l'innovation et les TIC. Pour M. Zarat, le salon est une opportunité pour les participants africains "de discuter, d'échanger et d'esquisser ensemble une stratégie de transformation numérique du continent centrée sur nos intérêts communs".

La digitalisation, basée sur l'innovation et les TIC, est la pièce maîtresse de cette nouvelle ère économique où l'Afrique aura enfin un rôle majeur, dira-t-il. En effet, «l'innovation et les TIC sont aujourd'hui une composante indispensable de tout effort entrepris pour gérer les défis de demain : sécurité alimentaire et hydrique, santé, énergie et agriculture». Ainsi, selon lui, «le moment est propice car la crise du coronavirus a considérablement changé la donne ; elle a considérablement changé les usages et les habitudes quotidiennes : télétravail, paiement à distance, visioconférence, achats en ligne, etc».

Selon le responsable du groupe, «C'est en effet en temps de crise que les opportunités de développement sont les plus importantes car on se réveille, on pense différemment et on cherche des solutions».

Ce qui a mis des décennies à être réalisé par d'autres est maintenant réalisé à la vitesse de la lumière grâce aux progrès de la révolution numérique.

Cependant, l'Afrique a embrassé cette révolution numérique, mais principalement en tant que consommateur, pas en tant qu'acteur, constate-t-il.

L'Afrique est un marché ciblé et apprécié des plus grandes entreprises numériques du monde, pour faire des profits, malheureusement, la plupart de ces profits sont à peine réinvestis là où l'argent a été gagné.

Dans ce contexte mondial particulier, «il faut aller vers la mutualisation des énergies et des compétences dans un objectif commun de développement et de croissance. Nous devons nous unir pour relever les 3 défis majeurs : améliorer le réseau existant, démocratiser la connexion haut-débit et être plus ambitieux dans le cloud».

Cette situation nous offre aussi «l'opportunité d'innover et de faire notre propre révolution numérique. L'intelligence artificielle, la 5G et l'IoT alimenteront la prochaine vague d'innovation. Les deux premiers fonctionneront en symbiose avec l'IoT qui connectera les usines à une toute nouvelle gamme de solutions de fabrication intelligentes et axées sur la production. Elle permettra une meilleure gestion de notre entreprise, axée sur la productivité et l'efficacité des opérations, elle viendra aussi s'installer dans nos maisons, salons, et jardins pour nous procurer un confort qui n'a jamais été égalé».

Pour être plus compétitive, développer le commerce et supprimer les obstacles à l'entrée sur de nouveaux marchés, l'Afrique doit «développer ses connaissances et son expertise en science et technologie», a-t-il affirmé en guise de conclusion.

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