Des zones franches pour attirer l’investissement étranger

Le salut économique algérien viendrait de la création des zones franches à même d’attirer les investisseurs étrangers. C’est du moins ce qui a été fortement proposé  par des experts économistes algériens réunis, samedi à Alger, au sein du Forum des compétences Algériennes (FCA).  « La création de zones franches pourrait permettre à l’Algérie de passer rapidement des importations à une production locale diversifiée, pouvant répondre à une large partie des besoins nationaux » ont –ils soutenu  mordicus estimant que «c’est la solution qui permettra aux opérateurs étrangers de  lancer leurs investissements avec leurs propres moyens financiers, et ce  afin de jeter les bases d'une industrie locale devant limiter  l'importation». Raison pour laquelle Adel Ghebouli, president du FCA a appelé  toutes les forces vives du pays à «contribuer sérieusement à la mobilisation des énergies pour accomplir le devoir national et encourager le débat constructif » et ce en « s'inspirant des données objectives actuelles pour relever les défis qui se posent dans divers domaines en vue de prémunir le pays contre les dangers qui le guettent et préserver les acquis nationaux, les institutions de l'Etat et leur équilibre». La rencontre qui a vu la participation de hautes compétences nationales, dont 60 venues de l'étranger s’est voulue  un espace propice pour jeter les ponts de communication entre les compétences et renforcer leur complémentarité, en sus de valoriser leurs acquis et rapprocher les vues pour atteindre le progrès, et l'innovation, en veillant l'élaboration de programmes à même de réaliser la prospérité et le bien-être social pour se mettre au diapason des pays modernes et développés. Aussi, la rencontre constitue  l’opportunité  pour échanger les vues sur certaines questions inhérentes aux domaines de la recherche scientifique et technologique et du développement économique et ce dans le cadre d’un travail d’ateliers. Il s’agit, selon les organisateurs  « de thèmes clés susceptibles de réaliser le développement économique et de développer la recherche scientifique ». En ce sens, Ghebouli a souligné  « l'impératif de s'inspirer de ces compétences pour assurer le développement du pays, notamment en matière de technologie de pointe, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de l'Education, de la formation, de la santé et des startups ».

R.T

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