Les deux parties ont évoqué durant cette rencontre à laquelle a pris part l'ambassadeur français à Alger, François Gouyette, les relations algéro-françaises dans le domaine de l'industrie et les moyens de leur renforcement, a précisé le communiqué.
Elles ont également abordé les investissements et le partenariat entre les hommes d'affaires des deux pays dans le cadre du nouveau système juridique encadrant l'investissement en Algérie.
La rencontre a également permis aux deux parties d'évaluer l'état de la coopération industrielle entre les deux pays, a conclu la même source.
Le président du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), Geoffroy Roux de Bézieux, a salué l’adoption par le gouvernement algérien du nouveau code des investissements.
Effectuant une visite de deux jours en Algérie à la tête d’une délégation des chefs d’entreprises de son pays, il a affiché la «disposition des opérateurs français à continuer à accélérer les échanges quel que soit le climat politique entre les deux pays». Il a, cependant, fait une remarque de taille. «Nous avons besoin de stabilité fiscale et juridique pour investir », a-t-il plaidé lors d’une conférence de presse animée en marge d’un forum d’affaires avec les membres de la Confédération algérienne du patronat citoyen, CAPC. Le patron des patrons français a insisté longuement sur la stabilité du cadre législatif dans le pays pour attirer les investissements directs étrangers (IDE).
Revenant sur le nouveau code d’investissement adopté, jeudi dernier, par le conseil des ministres, Geoffroy Roux de Bezieux l’a qualifié d'un «bon signe», avouant qu’il n’a pas lu l’intégralité du texte.
La délégation du MEDEF, notons-le, est composée de représentants des compagnies Airbus-Hélicopters, Alstom, EGIS, Avril, Natexis, Renault, Société Générale, Total Energie, Stellantis.
L’organisation patronale française appuie tout de même le développement des entreprises françaises en Algérie depuis 1990. Ces dernières années, les entreprises françaises ont, faut-il le souligner, perdu quelques parts du marché algérien, qui s’est orienté vers une diversification des partenaires. La Chine et la Turquie ont été particulièrement compétitives pour gagner des parts de marché dans différents secteurs, alors que les entreprises françaises ont perdu des contrats dans certains secteurs, comme l’hydraulique, ainsi que le transport, notamment le métro.
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