L’Algérie recule de 18% en 2018 dans la Production de Gaz Naturel

Dans son rapport annuel,  le Centre international d’information sur le gaz naturel (CEDIGAZ) estimait  qu’avec 97 Mds de m3 de gaz naturel extraits en 2018, l’Algérie était le 10ème producteur mondial,  le pays produisant 2,5% du gaz naturel de la planète et 40,4% du gaz naturel africain. Le rapport notait, également,  un recul de 18% de la production algérienne de GNL en 2018, imputé au vieillissement des complexes de liquéfaction GL1Z et GL2Z, à la priorisation du gaz naturel vis-à-vis du GNL dans les gazoducs (car plus rentable) et à la baisse de la demande italienne. Ce même centre a soutenu que « la consommation mondiale de gaz naturel devrait croitre de 1,4%/an en moyenne entre 2017 et 2040 (contre +0,3%/an pour le pétrole et -0,1%/an pour le charbon), soit une progression d’environ 40% sur la période ». La progression devrait être de 2%/an entre 2017 et 2025 avant de ralentir à 1,1%/an entre 2025 et 2040. Cette hausse de la demande en gaz naturel – plus rapide que la hausse de la demande énergétique globale (+0,9%/an) – s’expliquerait, selon ce même rapport,  par trois facteurs : Politiques écologiques : Le gaz naturel étant une source d’énergie moins polluante que le pétrole ou le charbon, CEDIGAZ considère que les gouvernements y auront de plus en plus recours afin de satisfaire à leurs objectifs environnementaux, notamment en termes d’émission de CO2. Le scénario retenu table sur une hausse du climat de +3°C.  Faible coût : Les réserves abondantes de gaz naturel ainsi que la découverte de nouveaux gisements (gaz de schiste notamment) devraient permettre une augmentation de la production sans envolée des prix. Les Etats-Unis, le Moyen-Orient (Iran, Arabie Saoudite, Qatar), la Chine, la Russie et le Mozambique devraient voir leur production fortement augmenter. GNL : L’utilisation du gaz naturel liquéfié (GNL) devrait favoriser le développement du gaz naturel à l’échelle mondiale, permettant par ailleurs aux importateurs de diversifier leurs sources d’approvisionnements.

Ranya Touachi

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