«La filière qui couvre, actuellement, 53% des besoins sera enrichie de 354 projets d’usine de médicaments dont 74 sont en phase très avancée » a déclaré cet après –midi Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé, de la Population et de la Reforme Hospitalière. S’exprimant à l’ouverture des 2 eme journées de l’Industrie Pharmaceutiques Algériennes (JIPA 2018) organisées aujourd’hui même et ce pour deux jours par l’UNOP, le ministre a insisté sur l’importance d’aller vers l’exportation tout en promettant que l’Etat continuera à soutenir les investisseurs locaux pour une production de qualité. Il dira à ce propos : « parmi l’ensemble des producteurs locaux, il y’a une dizaine qui s’est lancé dans l’exportation vers l’Afrique et nous sommes en train d’encourager pour aller vers davantage d’exportations. Raison pour laquelle nous œuvrons pour que l’Agence africaine de médicaments soit logée en Algérie ». Pour ce qui est de la production nationale qui détient 52,2% des parts de marché, le ministre a avancé « 175 unités de production en produits pharmaceutiques dont 92 qui sont spécialisés dans les médicaments ». il poursuit : « parmi les 74 projets on comte la des usines qui vont produire des médicaments et des produits innovants y compris ceux qui concernent les maladies cancéreuses ». La production pharmaceutique locale couvre actuellement 53% des besoins locaux pour les 2800 spécialités et 60 % de cette production couvre des produits enregistrés en Algérie. D’autres chiffres sur l’industrie pharmaceutique, révélateurs à plus titre, font état d’un taux de croissance annuelle de 17% de 2008 à 2017 avec une valeur de production qui dans l’intervalle est passé de 400 millions de dollars à 2 milliards de dollars. Les parts de marché qui sont passés de 2014 et 2018, de 41,7% à 52,2%
Ranya Touachi
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