Plus 1200 décideurs et 100 entreprises exposantes, issus d'une vingtaine de pays d'Afrique et du monde entier, participeront au "Digital African Summit", du 31 mai au 2 juin au Centre international des conférences (CIC) à Alger.
Bachir Tadjeddine, président du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), organisateur de l'évènement, a déclaré lors d’une conférence de presse : "La rencontre a pour objectif de regrouper les acteurs africains du secteur pour envisager ensemble l'édification de projets futuristes sur le continent et ailleurs dans le monde", a-t-il précisé.
Cette manifestation est parrainée par le ministère de la Poste et des Télécommunications, le ministère de la Numérisation et des Statistiques et le ministère délégué auprès du Premier ministère chargé de l'Economie de la Connaissance et des Startups.
Le Digital African Summit "s'appuie sur les 9 éditions consécutives de l'Algeria 2.0, un événement incontournable du secteur des TIC qui se réinvente avec de nouvelles ambitions continentales, pour faire d'Alger la capitale africaine de l'innovation et de l'entrepreneuriat", a-t-il ajouté.
"L'Algérie qui a commencé à opérer sa mue numérique grâce à une panoplie de mesures (création de fonds d'investissement, exonérations fiscales, allégement des procédures administratives et incitations au développement numérique), souhaite marquer de son empreinte la transformation numérique de l'Afrique en apportant sa pierre à l’édifice", a souligné M. Tadjeddine.
L'évènement vise à "renforcer les synergies", en réunissant à Alger durant trois jours, pas moins de 1200 décideurs, 100 entreprises, dont 22 startups nationaux et étrangers.
Le Digital African Summit prévoit ainsi la tenue de 60 conférences et workshops autour de la promotion et du développement de la numérisation sur le continent africain animés par des spécialistes et représentants d'entreprises et qui sera rehaussé par des rencontres B2B, des afterworks et sessions de networking.
Le GAAN accompagne les efforts du gouvernement dans le cadre du virage numérique et de la digitalisation des entreprises et de l’économie d’une manière générale.
Son récent bilan fait ressortir «deux années d’activité impactées par la pandémie de Covid-19». Au-delà du bilan et de la stratégie, le Gaan a réalisé certains objectifs très importants, il est devenu un acteur incontournable dans l’écosystème et a imposé le respect de toutes les parties prenantes, même celles qui ne sont pas dans le numérique. Il a créé un nouvel espace d’échanges démocratiques et a inventé une nouvelle manière de communiquer.
«Le développement du numérique ne peut passer que par la formation de ressources qualifiées, compétentes, et au fait des enjeux du numérique. Former les générations en cours et à venir sur les nouveaux métiers du Digital est une responsabilité collective », a mis en exergue Bachir Tadjeddine.
Dans ce contexte, le GAAN a signé en mai dernier avec l’INSAG Business School une convention de partenariat portant sur l'organisation commune d'actions, d'événements, et de formations autour du numérique et la promotion des nouveaux métiers du digital.
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