Mohamed Hamidou, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial, a insisté à Aïn Témouchent, sur la nécessité de «donner un nouveau souffle au tourisme interne compte tenu des potentialités et moyens que recèle l'Algérie». Il a souligné que «l’Algérie dispose d’un potentiel en la matière aussi riche que varié, à l’instar du tourisme balnéaire, de montagne, forestier, thermal, écologique, saharien, de découverte et culturel, et c’est à ce titre, qu’il faudrait donner un nouveau souffle au tourisme interne». «Nombreux sont nos enfants qui ignorent ce dont dispose notre pays comme atouts et richesses touristiques et il importe de leur donner l’occasion de les découvrir à travers des opérations de promotion effective», a-t-il mis en exergue, ajoutant que «le développement de ces destinations touristiques internes se fera, de concert, avec la compagnie aérienne Air Algérie et la collaboration des artisans, des opérateurs du tourisme, à l’instar des hôteliers et les agences de tourisme, notamment à travers l’application de prix préférentiels».
Le représentant du gouvernement a également insisté sur l’impératif de «donner la priorité à la promotion de tous ces trésors touristiques pour les faire connaître aux citoyens algériens et encourager les touristes étrangers à visiter notre pays», soutenant que «le tourisme dans notre pays peut contribuer à réduire notre dépendance économique aux hydrocarbures». Le ministre a indiqué également que le projet de numérisation du secteur au niveau local et central permet aux citoyens ou encore aux touristes, de faire leurs réservations depuis leurs domiciles via le téléphone portable, affirmant que la numérisation permet de réduire la bureaucratie.
Un projet de numérisation à grande échelle a été adopté et se concrétise par petites touches successives pour améliorer et fluidifier les relations entre l’administration et les citoyens.
«Le tourisme comme d'autres secteurs a connu des obstacles de type bureaucratique", a-t-il avoué. Mohamed Hamidou a déclaré, au passage, que la phase de l’étude du dossier d’investissement au niveau local ou central ne doit pas dépasser un mois, soulignant que le but est de susciter l’espoir auprès des investisseurs pour la concrétisation de leurs projets et leur permettre de contribuer ainsi à l’effort de développement par la création de la richesse et de nouveaux postes d’emploi.
Il a constaté au chantier de modernisation de la station thermale de Hammam Bouhadjar que les travaux connaissent un taux d’avancement de 92 % et a insisté sur l’impératif de livrer le projet avant la fin du mois de décembre prochain.
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