Cette année, le ministère du Commerce a doublé les effectifs d’agents de contrôle par rapport aux années précédentes, pour s'assurer que les prix n'augmentent pas et limiter le phénomène de la spéculation.
Des agents de contrôle seront répartis selon un programme spécial au niveau des marchés et des principaux points de vente, ainsi que des usines et des unités de production pour surveiller le processus de distribution ainsi que les ventes et les prix, notamment en ce qui concerne l'assurance que les produits mis sur le marché «sont conformes aux normes de qualité».
Le processus de contrôle sera accompagné de mesures dissuasives au cas où des cas liés à la spéculation ou au stockage de produits de grande consommation seraient enregistrés, «en application des instructions du gouvernement».
Il n'y aura aucune tolérance pour toute tentative de saper la stabilité du marché et de manipuler les prix pendant le mois de Ramadhan.
Les raisons des prix élevés les plus citées pendant le mois de ramadhan sont l’absence de la culture de consommation, les achats impulsifs qui se font plus par tradition que par nécessité, la spéculation qui commence par la location de terres agricoles, la cherté des engrais et leur rareté sans oublier le fait que la plupart des produits actuels sont cultivés sous serres, ce qui augmente les charges de l’agriculteur. L’effondrement de la valeur de la monnaie nationale et la baisse du pouvoir d’achat, durement touché malgré l’ampleur du soutien de l’Etat sont aussi considérés comme des facteurs qui provoquent la volatilité des prix.
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