La recherche scientifique au service de l’économie nationale

Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi, président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), a appelé à unifier la vision des universitaires, des chefs d’entreprises et des institutions et organismes de l’Etat afin d’exploiter au mieux les résultats de la recherche scientifique et les mettre au service de l’économie nationale.
Lors de son allocution d’ouverture de la 1ère édition du Forum économique Université-entreprises publiques et privées et institutions de l’Etat "For Innov 2023" organisé, par l’agence "Oxcom Event", en collaboration avec le CNESE, M. Khelladi a appelé à "trouver une vision unifiée et des mécanismes communs entre l'université, les entreprises économiques publiques et privées et les différents organismes de l’Etat concernés".
Cette démarche aura pour but de trouver "les meilleurs moyens d'exploiter les résultats de la recherche scientifique et du développement technologique, et de les orienter au service du développement économique, social et environnemental de notre pays", a-t-il précisé.
Ce forum économique consacré à l'étude de la relation tripartite qui lie l'université et les opérateurs économiques publics et privés avec les organismes étatiques est, selon lui, "une préoccupation majeure de l'Etat", en raison de son rôle dans le processus de "valorisation des résultats des travaux de recherche au service de l'économie nationale, d'encouragement de l'innovation dans les entreprises et la création de start-up proposant des produits, services et solutions innovants, au profit du secteur économique".
Le Forum a débouché sur des recommandations pratiques et utiles à la création d'un environnement de travail commun, qui associe l'université aux entreprises économiques et aux diverses agences de l'Etat, afin de lancer un développement économique basé sur l'innovation et l'utilisation de la technologie moderne dans divers domaines".

Pour leur part, les organisateurs ont indiqué que ce Forum "touche les axes vitaux de l’économie nationale, regroupant des entreprises de divers secteurs, tels que la recherche et développement, la numérisation et les technologies, l’industrie, les finances, les assurances, l’énergie, le BTPH, l’agriculture, la pêche et l’environnement, les télécoms, le commerce et bien d’autres".

Il vise, selon eux, "à mettre la lumière sur l’importance de l’encadrement des étudiants porteurs de projets, qui seront les futurs créateurs d’entreprises innovantes de demain et qui deviendront des acteurs incontournables de l’économie".

De son côté, la représentante du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Amina Guelloul, et dans une allocution, lue au nom du président de cette organisation patronale a assuré que le CREA "encourage toute initiative de rapprochement entre l’université et les entreprises", mettant en avant le rôle de l’université "dans l’accompagnement du secteur économique dans l’innovation".

Intervenants lors de ce forum, les représentants des universités de Boumerdes, M’sila et Bab Ezzouar ont mis l’accent sur le rôle que jouent les incubateurs des universités dans l’émergence d’idées et de projets innovants qui ont aboutis à la création de start-up labélisées ou encore qui ont ouvert les portes à leurs initiateurs à décrocher des contrats avec des partenaires locaux et étrangers.

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