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Inauguration de la 14e édition du salon de recrutement et de la formation

La 14e édition du salon de recrutement et de la formation a été inaugurée ce mardi 28 janvier 2020 au Palais des expositions à Alger, avec la participation d'une trentaine d'entreprises représentant plusieurs secteurs d'activités et quelque 40 écoles de formation. 

A cette occasion, le commissaire du salon, Ali Belkhiri, a indiqué que cette manifestation «s'adresse principalement aux demandeurs d'emploi et aux personnes souhaitant créer leurs propres entreprises, ainsi qu'à tous ceux parmi les diplômés universitaires qui veulent renforcer leurs compétences et leur savoir-faire par des cycles de formation complémentaires».  Il a relevé que ce salon qui s'étalera sur trois jours, se veut «un   carrefour de rencontres entre les entreprises et les administrations en quête de compétences et les jeunes à la recherche d'un emploi ou d'une formation». Il a expliqué que cet espace a pour but d'établir «un dialogue direct à travers des entretiens d'embauche et des contacts d'information», estimant qu'environ «25 000 visiteurs sont attendus d'ici à la fin du salon, dont une grande partie sont des demandeurs d'emploi et de formation de différents profils». Ce salon intitulé «carrefour de l'emploi et de la formation», représente   également un espace de rencontres entre les organismes publics d'emploi, dont la Caisse nationale d'assurance-chômage (CNAC), et les jeunes porteurs de projets, tout comme il permettra aux jeunes de s'informer des mesures de   financement des différents projets liés aux start-up et à la   micro-entreprise. D'autre part, un espace sera réservé aux conférences thématiques et ateliers de conseil et d`information qui seront animés par des professionnels et experts dans le domaine de l`emploi.

Dans un entretien qu’il a accordé au quotidien El-Watan, il a affirmé : «Le marché du travail subit aussi d’autres pressions, à l’exemple de la poussée démographique croissante qui met sur le marché du travail et de la formation de plus en plus de candidats. Il existe aussi un marché du travail informel très important. La crise est une occasion pour que l’Algérie revoie en urgence l’organisation de son économie. C’est une opportunité pour trouver un nouveau modèle économique qui s’appuie sur les entreprises locales, et pour relancer l’industrie, les services, le tourisme, l’agriculture… ». Des secteurs ont périclité, à l’image du BTPH, des grands travaux d’infrastructures publiques (hôpitaux, routes, barrages), de la distribution automobile, l’industrie textile, certains secteurs de l’industrie qui ont atteint la saturation (minoteries). Par contre, d’autres secteurs ont été redynamisés : agriculture, aquaculture, industrie agroalimentaire, assemblage automobile, industries mécanique et électronique (civile et militaire), électroménager, industrie du recyclage, les énergies renouvelables (solaire, éolienne), mais surtout tous les secteurs liés à l’émergence de la nouvelle économie numérique et à la création d’entreprises et start-up locales (informatique, réseaux, internet, téléphonie mobile).

Le «tsunami numérique» a converti en quelques décennies des milliards d’êtres humains au smartphone et à Internet, a mis toute sa puissance de travail et d’innovation au service d’un objectif : réinventer le marché de l’emploi.

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