Le nouveau ministre remplace ainsi Aissa Bekkai, limogé le 10 mars 2022 «suite à une faute grave».
Le nouveau ministre aura sur la table plusieurs dossiers dont l’augmentation du nombre de vols internationaux, l’ouverture du secteur aux compagnies privées de transport aérien et maritime, le plan de développement du transport ferroviaire et la nécessité de fluidifier le transport urbain et notamment dans les grandes villes telles qu’Alger, Oran et Constantine tout en encourageant le transport en commun (bus, tramway, métro).
En Algérie, le transport routier est l’un des moyens de transport le plus utilisé. Que ce soit pour les voyageurs ou pour les marchandises, pas moins de 85% empruntent quotidiennement la route. En quête d’emploi et de meilleures conditions sociales, la population urbaine, périurbaine et celle des wilayas limitrophes, se déplacent massivement, entraînant un trafic routier de plus en plus dense et croissant et une congestion quasi-permanente dans la plupart des centres urbains.
Les objectifs du gouvernement dans le domaine du transport, vecteur de développement économique, social et d’amélioration du cadre de vie du citoyen, visent à répondre avec efficacité aux besoins de déplacement des personnes et des marchandises par l’amélioration des conditions de mobilité en développant des modes de transport modernes, efficaces et répondant aux critères de sécurité, de confort, de gain de temps, de coût et d’écologie.
Une politique d’intermodalité des transports sera développée à travers la construction de réseaux routiers et ferroviaires, structurants et modernes, desservant notamment les ports, les aéroports et les zones logistiques.
Ce qui est attendu du nouveau ministre, c’est d’abord écouter et débattre, pour que l’Etat puisse mieux accompagner les initiatives, mieux réguler ou mieux coordonner. En somme, mieux outiller les acteurs des mobilités pour que notre pays réponde aux attentes des citoyens.
Pour l’Etat, la politique des transports s’est longtemps centrée sur une politique d’équipement, et c’était nécessaire. Mais cette époque est révolue.
Après avoir été un bâtisseur, l’Etat doit devenir de plus en plus un architecte, un régulateur, un soutien à toutes les initiatives, venant des territoires comme des acteurs publics et privés.
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